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POUR UNE REPUBLIQUE SOLIDAIRE ET FRATERNELLE

par Lucien PAMBOU ancien conseiller municipal UMP/LR 2008/2014


Pendant que le PS se déchire, le Président Sarkozy, l'UMP et le gouvernement travaillent à la modernisation de la France

Publié par Lucien Pambou sur 5 Septembre 2008, 09:05am

Mes amis,

Le volontarisme en politique n'est pas un vain mot. Faire de la politique, ce n'est pas simplement se référer à un registre idéologique, mais c'est aussi faire des actes qui transforment les institutions, la société et l'économie française. Pendant que le parti socialiste, comme à son habitude, cherche un leadership et un programme, le Président Sarkozy et le gouvernement réforment la France.
Avant de revenir sur le RSA, revenu de solidarité active, qui est un engagement concret du Président pendant la campagne présidentielle et en laissant les socialistes se vautrer dans leurs contradictions et dans leur synthèse introuvable, je souhaite passer en revue les différentes réformes entreprises par le Président et le gouvernement.

Les réformes ont touché toute la société française.

-   Sur le plan institutionnel, nous l'avons dit sur ce blog, la réforme constitutionnelle permet la modernisation et une approche nouvelle de nos institutions.

-   En économie, le TEPA, travail/emploi/pouvoir d'achat, à l'intérieur duquel il faut intégrer le paquet fiscal, la problématique sur les droits de mutation et  la réforme des trente cinq heures, permet de rendre aux Français le fruit de leur travail et pas simplement aux plus riches comme veut bien le dire et l'affirmer l'idéologie socialiste en panne de créativité. La loi de la modernisation de l'économie, définitivement adoptée le 22 juillet dernier, va permettre de soutenir le pouvoir d'achat, la croissance et l'emploi en modifiant les conditions de travail dans la grande distribution et dans la fixation des marges. Une concurrence plus forte sera instaurée entre les distributeurs au profit des consommateurs.

-   A propos du pouvoir d'achat, nos compatriotes se plaignent de la baisse de celui-ci. Ils ont raison, mais cette baisse tient moins au gouvernement et au Président qu'à la conjonction d'un certain nombre de faits, comme la hausse du prix du pétrole et la hausse des denrées alimentaires au plan mondial ce qui entrainent des répercutions au plan national. De plus, les mesures prises concernant la loi de la modernisation ne peuvent pas être perceptibles immédiatement.  

-   Sur le plan sociétal, la réforme des retraites corrélée avec les réformes en cours sur le marché du travail (constitution d'un guichet unique entre ANPE et ASSEDIC, accompagnement des chômeurs pour la recherche d'un emploi et sanction en cas de refus d'un emploi correspondant aux compétences) va dans le bon sens.

-   Sur le plan de l'éducation, la création de pôles universitaires (création de campus regroupant plusieurs universités) favorise une politique éducative plus dynamique et plus innovatrice. Cette réforme permet de mieux inscrire la France dans le monde de demain caractérisé par la concurrence. D'ailleurs, au plan des lycées, les réformes en cours initiées par Monsieur Darcos (réforme de la classe de seconde à la rentrée 2009) est un acte positif.

-   Sur le plan de la justice et de la défense, la réforme des cartes judiciaire et militaire permet d'optimiser les moyens mis en oeuvre à un moment où les dépenses de l'Etat doivent diminuer. Il s'agit par ces réformes structurelles de mieux regrouper les dynamiques territoriales pour un meilleur service à la population. Par ailleurs, la reconversion des casernes de l'armée pour construire des logements destinés aux étudiants est une marque de la volonté en politique du Président de la République qui ne se contente pas simplement, comme les socialistes, de dire que tout va mal sans rien faire. Il en est ainsi de nombreux problèmes sociaux, comme l'immigration où, au nom d'une condescendance lhommiste, le parti socialiste adore tout le monde, souhaite que tout le monde vienne en France, mais sans jamais créer pour les étrangers, et cela depuis François Mitterrand, les conditions matérielles, sociales et politiques pour une véritable intégration des étrangers en France. Avec l'immigration choisie, la Droite tente une expérience et affiche une politique qui n'oublie pas une autre facette : le co développement, c'est à dire la capacité de faire des pays pourvoyeurs des flux migratoires des partenaires économiques, ce qui aurait pour effet de stabiliser les flux issus de ces pays.

-   Environnement. Le gouvernement a affiché après le Grenelle de l'environnement sa responsablité pour la prise en compte de l'écologie, non pas en tant qu'idéologie comme avec les Verts, mais comme pratique politique, sociale et économique au service de nos concitoyens. D'ailleurs, les mesures prises par le plan Borloo  vont dans ce sens, comme le prêt sans conditions de ressources pour remettre aux normes les conditions de chauffage. D'autres mesures sont prises comme l'aide pour le remplacement de leur chaudiére donnée à  quelques 300 000 foyers français inscrits à la couverture maladie universelle qui ont subi la hausse des prix de l'essence et du fuel. Cette prime spéciale combinée à la prime à la cuve couvrira 100 % des frais de main d'oeuvre et 50 % des frais d'achat du matériel.

Et maintenant, abordons ce que je considère comme le point phare des mesures du gouvernement, à savoir le RSA (revenu de solidarité active). Le parti sociales l'a rêvé, le gouvernement l'a fait. Le RSA est à la fois un principe et une pratique. Le principe, c'est aider à la lutte contre la pauvreté en remettant à l'honneur le travail, en incitant fortement au retour à l'emploi et en faisant en sorte que le travail soit plus rémunérateur que l'assistanat pour un certain nombre de nos compatriotes. La pratique : il s'agit de permettre à une partie de nos compatriotes dont les revenus sont entre ceux d'un RMIste et d'un Smicard de retrouver un emploi sans perdre les privilèges de leurs revenus d'assistance. Le débat a porté non sur les avantages et sur l'utilité sociale d'un tel revenu, mais plutôt sur le financement de celui-ci. Il s'agit de taxer à hauteur de 1,1 % les revenus du patrimoine et les placements des ménages. Mais, contrairement à ce que disent les socialistes, les classes moyennes ne sont pas les perdants et ne sont pas les contributeurs nets mais ce sont surtout les 15 % des ménages les plus riches qui vont participer au financement. Laissons Monsieur Martin Hirsch dans le Parisien de ce vendredi 5 septembre  expliquer, avec plus de clarté que je ne le ferai moi-même, la problématique du RSA. "En moyenne, le RSA correspondra à une augmentation de pouvoir d'achat très importante, de l'ordre de 110 euros par mois pour les 2 millions de personnes qui, tout en travaillant, ne peuvent pas faire vivre dignement leur famille. Concernant la taxe sur le capital de 1,1% créée pour financer le RSA, un ménage ayant un contrat d'assurance vie de 30 000 euros qui lui rapporte 1500 euros en 2009 versera une contribution supplémentaire de 16,05 euros en 2009." On peut noter que le RSA vise à améliorer les conditions de vie pour 2 millions de nos compatriotes, même s'il faudra un jour faire une véritable réforme des différents dispositifs d'aide. De plus, comme dans le RMI, où le "I" d'insertion a toujours été un échec, le "A" d'activité du RSA doit permettre de lutter efficacement contre la pauvreté car il est indispensable de garantir aux bénéficiaires du RSA  une activité durable et une formation.

Chers amis et les autres, j'attends de vous des réactions et le point de départ d'un débat argumenté car les réformes du gouvernement engagent la vie de la France de demain.

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